Polar Permaculture, l’agriculture du bout du monde

Norvège

A Longyearbyen, la ville la plus septentrionale du monde, un chef américain a décidé de cultiver ses propres fruits et légumes là ou rien ne pousse. Son projet, Polar Permaculture, veut prouver que l’accès à une nourriture de qualité est possible, même dans des conditions extrêmes.

 

Quel futur pour nos assiettes ?

 

Parmi les objectifs du développement durable énoncés par l’ONU, la sécurité alimentaire et l’accès à une nourriture de qualité sont des enjeux cruciaux. Le rendement des terres agricoles diminue du fait de la monoculture. Le bouleversement climatique et la succession d’épisodes climatiques difficiles font planer un risque sur le futur de nos assiettes. Du désert du Sahara au-delà des latitudes du cercle polaire, la permaculture nous démontre qu’il est aujourd’hui possible de cultiver des fruits et légumes tout au long de l’année dans de rudes conditions.

 

Benjamin Vidmar, chef polaire

 

Originaire de Floride, le chef Benjamin Vidmar a quitté le soleil et les sables fins d’Ocean Drive pour déposer ses bagages dans la ville la plus septentrionale du monde : Longyarben. Située sur l’île de Sptizberg au Svalbard, la ville importe 100% de la nourriture qu’elle consomme. En effet, le territoire n’offre pas la possibilité de cultiver quoi que ce soit. C’est un glacier. Aussi, la dureté du climat gonfle la facture énergétique de l’île. Si Svalbard était un pays, il serait en tête de liste des émissions de CO2 par habitant, plus que le Qatar. Benjamin Vidmar souhaitait développer un nouveau modèle de résilience. Ce dernier a développé une véritable ferme du cercle polaire autonome et durable. Une sphère géodésique capable de capter la chaleur du soleil et de la retransmettre aux cultures. Ils alimentent ainsi la population locale en fruits et légumes frais. Un geste pour la santé et la planète.

 

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